Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour IV
D-6182/2015
Arrêt du13 février 2017
Gérard Scherrer (président du collège),
Composition Emilia Antonioni, Thomas Wespi, juges,
Michel Jaccottet, greffier.
A._______,né le (...),
B._______, née le (...),
agissant pour eux-mêmes et leur fils,
Parties C._______, né le (...),
Iran,
représentés par Me Michael Steiner, avocat,
recourants,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Asile et renvoi;
décision du SEM du 28 août 2015 / N (...).
Faits :
A.
A._______ et son épouse, B._______, ont tout deux déposé une demande d'asile en Suisse le 26 octobre 2012 et produit leur certificat de naissance (shenasnameh).
Entendu les 9 novembre 2012 et 8 avril 2015, A._______ a déclaré avoir vécu à D._______. A partir du 20 septembre 2012, il aurait distribué dans divers cafés des copies d'un film interdit, « l'Innocence des Musulmans ». Suite à une dénonciation, la police aurait emmené ses trois frères, dont l'un serait mort lors de sa détention. Pour ses motifs, lui-même et son épouse auraient quitté l'Iran le 9 octobre 2012 et seraient arrivés en Suisse 16 jours plus tard, après avoir transité par la Turquie et l'Italie.
Entendue aux mêmes dates, B._______ a déclaré n'avoir pas d'autres motifs d'asile que ceux de son époux.
Le 3 mars 2013 est né l'enfant C._______.
B.
Les 18 février 2013 et 20 octobre 2014, le SEM a reçu des lettres anonymes indiquant que les requérants avaient menti sur leur identité et les circonstances de leur départ d'Iran. Etaient annexées à ces lettres, des photocopies de leur passeport, notamment une page où figurait un visa de tourisme délivré aux intéressés par la représentation italienne à Téhéran, valable du 16 octobre au 10 novembre 2012. Le SEM les a informé de ces courriers et leur a imparti un délai au 8 mai 2015 pour faire parvenir leurs observations. Le 4 mai 2015, les requérants ont répondu que les passeports et certificats de naissance appartenaient à la soeur de B._______ et à son mari (cousin paternel de A._______), précisant qu'ils avaient utilisé ces documents pour fuir l'Iran.
Selon les résultats d'une enquête menée par l'intermédiaire de l'Ambassade de Suisse à Téhéran, les certificats de naissance ont été manipulés car les prénoms et noms de famille qui y figurent ont été modifiés. Quant aux copies des passeports, elles concernent des documents authentiques. Invités à s'expliquer sur ces résultats, les recourants ont soutenu une nouvelle fois que les documents en question appartenaient à la soeur de B._______ et à son mari.
C.
Par décision du 28 août 2015, notifiée trois jours plus tard, le SEM, faisant application de l'art. 7

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
Pour le SEM, les requérants, détenteurs des passeports authentiques, ont manipulé les actes de naissance produits, un comportement visant à cacher les réelles circonstances de leur départ d'Iran. Les visas italiens figurant dans leurs passeports ont, du reste, été délivrés à Téhéran avant la survenance du motif de fuite avancé et non pas, comme prétendu, postérieurement aux recherches à l'encontre de A._______. En outre, la diffusion du film interdit, telle que décrite par A._______, est invraisemblable dans le contexte iranien.
D.
Dans leur recours du 30 septembre 2015, les intéressés ont conclu à l'annulation de cette décision, à la reconnaissance de la qualité de réfugié et à l'octroi de l'asile, subsidiairement au renvoi de la cause au SEM, plus subsidiairement encore à l'admission provisoire. Ils ont requis la consultation des pièces A14/6, A18/3 et A29 ainsi que l'assistance judiciaire partielle.
Ils affirment ne pas avoir fourni leurs véritables motifs d'asile par-devant le SEM. En réalité, ils auraient rencontré des problèmes avec l'ex-mari de la recourante, un employé du gouvernement iranien, qui, apprenant que celle-ci était enceinte, aurait voulu la contraindre à avorter et divorcer de A._______. Tous deux auraient été menacés de mort, auraient notamment subi des agressions sexuelles, A._______ étant en outre menacé d'être dénoncé comme ennemi du régime et de l'Islam. Selon les recourants, les courriers anonymes ne pouvaient provenir que du passeur. Ils soutiennent que leur état de santé actuel devait être pris en considération et que l'athéisme du recourant pourrait lui causer des sérieux problèmes en cas de retour en Iran.
Les intéressés ont produit un courrier de A._______ dans lequel il détaille leurs « réels » motifs d'asile, l'acte de divorce de la recourante du
12 novembre 2003, une attestation de divorce, ainsi que la traduction française de ces documents et une copie du relevé de notes de la Haute Ecole (...) du (...) du (...) 2015.
E.
Par décision incidente du 2 octobre 2015, le Tribunal administratif fédéral (le Tribunal) a rejeté la demande d'assistance judiciaire partielle et a invité les recourants à verser jusqu'au 19 octobre 2015 une avance de 600 francs sur les frais de procédure présumés, acquittée dans le délai imparti.
F.
Le 15 octobre 2015, les recourants ont précisé l'identité et la date de naissance de l'ex-mari de B._______. Ils ont aussi produit une lettre complémentaire de l'époux, et en copie, une attestation d'une sage-femme du 10 octobre 2015 (sous forme originale en date du 27 octobre 2015), une attestation de travail du 15 octobre 2012, un diplôme de (...), un certificat de (...), leurs cartes d'identité, ainsi que la traduction française de ces documents et une attestation de la Haute Ecole (...) du (...).
G.
Le 18 novembre 2015, ils ont fait parvenir au Tribunal la copie d'un avenant au contrat de téléphonie mobile « Swisscom » que le passeur aurait conclu en leur faveur.
H.
Le SEM a proposé le rejet du recours dans sa réponse du 3 décembre 2015. Il a relevé que parmi les moyens de preuve produits, l'attestation de travail du 15 octobre 2012 et l'attestation de la sage-femme contredisaient les allégations faites par les intéressés.
I.
Le 31 décembre 2015, ceux-ci ont contesté l'appréciation du SEM et ont produit un document émanant des établissements hospitaliers du (...) ainsi qu'un rapport médical du (...) 2015.
J.
Le 21 avril 2016, les recourants ont informé le Tribunal de leur adhésion à la communauté baha'ie, preuve à l'appui.
K.
Le 15 juin 2016, le SEM a proposé une nouvelle fois le rejet du recours.
L.
Dans leur courrier du 1er juillet 2016, les intéressés ont affirmé avoir pu exposer de manière crédible leurs véritables motifs d'asile en procédure de recours, de sorte qu'ils peuvent se prévaloir d'une crainte fondée de persécution. Ils ont également produit des photos de l'Assemblée spirituelle nationale des Baha'is de Suisse (ci-après : l'Assemblée) et un magazine « Baha'i ».
Le 4 juillet 2016, les recourants ont fait parvenir au Tribunal un courrier de l'Assemblée spirituelle nationale des Baha'is de Suisse relatif à leur situation. Les 28 juillet et 10 août 2016, ils ont notamment produit des photos prises lors d'assemblées des Baha'is.
M.
En date du 12 août 2016, le SEM a maintenu ses prises de position, estimant que les recourants ne risquaient pas de persécution en cas de retour en Iran.
N.
Le 21 septembre 2016, les recourants ont contesté ce point de vue et ont produit une copie d'un courrier de la « Baha'i international community » adressé au Président de la République islamique d'Iran, un rapport d'octobre 2015 de cette même communauté et une copie d'une attestation de la Haute Ecole (...). Le 23 novembre 2016, ils ont produit d'autres photos d'eux, un communiqué de presse de la communauté baha'ie, ainsi qu'un rapport de l'Assemblée de l'Organisation des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en République islamique d'Iran. Par courrier du 7 décembre 2016, ils ont produit un magazine « Baha'i ».
Droit :
1.
1.1 Le Tribunal, en vertu de l'art. 31

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196821 sulla procedura amministrativa (PA). |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005365 sul Tribunale amministrativo federale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200964 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201962 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:69 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199770 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201072 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3473 della legge del 17 giugno 200574 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201578 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201682 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201685 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
1.2 Les intéressés ont qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
1.3 En matière d'asile et sur le principe du renvoi, (art. 44

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI133. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 106 Motivi di ricorso - 1 Il ricorrente può far valere: |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 112 - 1 La procedura delle autorità federali è retta dalle disposizioni generali sull'organizzazione giudiziaria federale. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere: |
|
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti; |
c | l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso. |
1.4 Le Tribunal examine d'office l'application du droit fédéral et les constatations de faits (art. 106

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 106 Motivi di ricorso - 1 Il ricorrente può far valere: |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
|
1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
|
1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
2.
2.1 Il y a lieu d'examiner en premier lieu le grief des recourants selon lequel le SEM ne leur aurait à tort pas donné accès aux pièces A14/6, A18/3 et A/29.
2.2 Garanti par la Constitution fédérale, le droit d'être entendu (art. 29 al. 2

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 26 - 1 Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti: |
|
1 | Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti: |
a | le memorie delle parti e le osservazioni delle autorità; |
b | tutti gli atti adoperati come mezzi di prova; |
c | le copie delle decisioni notificate. |
1bis | Se la parte o il suo rappresentante vi acconsente, l'autorità può notificare per via elettronica gli atti da esaminare.64 |
2 | L'autorità che decide può riscuotere una tassa per l'esame degli atti d'una causa definita; il Consiglio federale stabilisce la tariffa delle tasse. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 28 - L'atto il cui esame è stato negato alla parte può essere adoperato contro di essa soltanto qualora l'autorità gliene abbia comunicato oralmente o per scritto il contenuto essenziale quanto alla contestazione e, inoltre, le abbia dato la possibilità di pronunciarsi e indicare prove contrarie. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 26 - 1 Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti: |
|
1 | Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti: |
a | le memorie delle parti e le osservazioni delle autorità; |
b | tutti gli atti adoperati come mezzi di prova; |
c | le copie delle decisioni notificate. |
1bis | Se la parte o il suo rappresentante vi acconsente, l'autorità può notificare per via elettronica gli atti da esaminare.64 |
2 | L'autorità che decide può riscuotere una tassa per l'esame degli atti d'una causa definita; il Consiglio federale stabilisce la tariffa delle tasse. |
Conformément à l'art. 27 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 27 - 1 L'autorità può negare l'esame degli atti solamente se: |
|
1 | L'autorità può negare l'esame degli atti solamente se: |
a | un interesse pubblico importante della Confederazione o del Cantone, in particolare la sicurezza interna o esterna della Confederazione, esiga l'osservanza del segreto; |
b | un interesse privato importante, in particolare d'una controparte, esiga l'osservanza del segreto; |
c | l'interesse di un'inchiesta ufficiale in corso lo esiga. |
2 | Il diniego d'esame dev'essere ristretto agli atti soggetti a segreto. |
3 | A una parte non può essere negato l'esame delle sue memorie, dei documenti da essa prodotti come mezzi di prova e delle decisioni notificatele; l'esame dei processi verbali delle sue dichiarazioni le può essere negato soltanto fino alla chiusura dell'inchiesta. |
Enfin, une pièce dont la consultation a été refusée à la partie au sens de l'art. 27

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 27 - 1 L'autorità può negare l'esame degli atti solamente se: |
|
1 | L'autorità può negare l'esame degli atti solamente se: |
a | un interesse pubblico importante della Confederazione o del Cantone, in particolare la sicurezza interna o esterna della Confederazione, esiga l'osservanza del segreto; |
b | un interesse privato importante, in particolare d'una controparte, esiga l'osservanza del segreto; |
c | l'interesse di un'inchiesta ufficiale in corso lo esiga. |
2 | Il diniego d'esame dev'essere ristretto agli atti soggetti a segreto. |
3 | A una parte non può essere negato l'esame delle sue memorie, dei documenti da essa prodotti come mezzi di prova e delle decisioni notificatele; l'esame dei processi verbali delle sue dichiarazioni le può essere negato soltanto fino alla chiusura dell'inchiesta. |
Il convient de rappeler que le droit de consultation des pièces, se limite à la cause de la partie ("In ihrer Sache", art. 26 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 26 - 1 Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti: |
|
1 | Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti: |
a | le memorie delle parti e le osservazioni delle autorità; |
b | tutti gli atti adoperati come mezzi di prova; |
c | le copie delle decisioni notificate. |
1bis | Se la parte o il suo rappresentante vi acconsente, l'autorità può notificare per via elettronica gli atti da esaminare.64 |
2 | L'autorità che decide può riscuotere una tassa per l'esame degli atti d'una causa definita; il Consiglio federale stabilisce la tariffa delle tasse. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 26 - 1 Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti: |
|
1 | Nella sua causa, la parte o il suo rappresentante ha il diritto di esaminare alla sede dell'autorità che decide o d'una autorità cantonale, designata da questa, gli atti seguenti: |
a | le memorie delle parti e le osservazioni delle autorità; |
b | tutti gli atti adoperati come mezzi di prova; |
c | le copie delle decisioni notificate. |
1bis | Se la parte o il suo rappresentante vi acconsente, l'autorità può notificare per via elettronica gli atti da esaminare.64 |
2 | L'autorità che decide può riscuotere una tassa per l'esame degli atti d'una causa definita; il Consiglio federale stabilisce la tariffa delle tasse. |
3.
3.1 Dans le cas particulier, le SEM n'ayant pas été saisi d'une requête de consultation des pièces avant le prononcé de sa décision, les recourants ne sauraient valablement lui reprocher une violation de ce droit qu'ils n'ont pas demandé à pouvoir exercer. Leur grief tombe ainsi à faux.
3.2 Cela étant, il convient d'examiner si les pièces dont ils ont demandé la consultation dans le cadre de la présente procédure de recours doivent leur être transmises.
3.2.1 La pièce A/29 est une copie du film interdit « l'Innocence des Musulmans » qui, en soit, devrait être transmise à consultation, puisqu'il est produit comme moyen censé étayer les motifs d'asile allégués devant le SEM et donc faire partie de leur cause. Toutefois, dès lors qu'ils ont admis avoir inventé des motifs d'asile par-devant le SEM et allégué des faits qui ne correspondent pas à la réalité, les moyens qui sous-tendent ces motifs construits de toute pièce sont étrangers à leur cause. Tel est le cas de la pièce précitée qui n'a donc pas à leur être remise pour consultation.
3.2.2 S'agissant des pièces A14/6 et A18/3 (deux lettres anonymes avec leurs annexes), le SEM ne les a à juste titre pas transmises à consultation, compte tenu des intérêts privés importants qu'il s'agit de ménager. En effet, leur remise aurait permis d'identifier qui en était l'auteur non seulement compte tenu du style de rédaction, mais encore de la langue utilisée et des initiales qui figurent sur l'une d'entre elles. Le SEM a donc fait une juste application de l'art. 28

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 28 - L'atto il cui esame è stato negato alla parte può essere adoperato contro di essa soltanto qualora l'autorità gliene abbia comunicato oralmente o per scritto il contenuto essenziale quanto alla contestazione e, inoltre, le abbia dato la possibilità di pronunciarsi e indicare prove contrarie. |
3.2.3 Au vu de ce qui précède, le grief fait au SEM d'avoir violé le droit à la consultation des pièces A14/6, A18/3 et A/29 est mal fondé.
4.
4.1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur Etat d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques (art. 3 al. 1

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
4.2 Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes (art. 3
al. 2

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
4.3 Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés (Conv. réfugiés, RS 0.142.30) sont réservées (art. 3 al. 4

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
4.4 La crainte face à des persécutions à venir, telle que comprise à l'art. 3

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
4.5 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés (art. 7

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 8 Obbligo di collaborare - 1 Il richiedente l'asilo è tenuto a collaborare all'accertamento dei fatti. Deve in particolare: |
5.
5.1 Force est de constater, d'abord, que les raisons avancées pour expliquer l'apparition des « véritables » motifs d'asile au stade du recours et non pas dès le dépôt des demandes d'asile, ne trouvent aucun ancrage dans le dossier. En effet, les intéressés soutiennent que la honte, le déshonneur, l'humiliation et la peur ressentis à l'évocation de leurs véritables motifs d'asile - et des traumatismes qui en seraient résultés - expliquent leur impossibilité à les invoquer par-devant le SEM. Toutefois, une telle impossibilité ne transparaît ni des procès-verbaux d'audition, ni de prises de position adressées au SEM dans le cadre de l'instruction des demandes d'asile, instruction qui a duré pratiquement trois ans. Il ne fait aucun doute qu'ils auraient sollicité une aide médicale sans tarder après leur arrivée en Suisse si, du fait des traumatismes allégués, ils avaient nécessité un suivi médical. Or, ce n'est qu'en janvier 2014, pour l'époux, respectivement en octobre 2015, pour l'épouse, qu'ils ont fait appel à un médecin et suivi un traitement.
5.2 Force est de constater ensuite que les motifs d'asile apparus au stade du recours n'apparaissent pas crédibles. En effet, le divorce ayant été prononcé en date du 12 novembre 2003, le Tribunal ne s'explique pas ce qui peut étayer la thèse selon laquelle l'ex-mari de la recourante aurait trouvé un intérêt à s'en prendre à eux neuf ans après. Ceci est d'autant plus incompréhensible que les intéressés n'ont jamais invoqué avoir rencontré des problèmes avec celui-ci jusqu'en 2012, alors qu'il aurait eu tout le loisir de leur causer des préjudices dès leur mariage, en mai 2006. De plus, selon l'acte produit, le divorce a été prononcé par consentement mutuel. L'épouse a renoncé à sa dot, à tous les autres droits résultant du mariage et à toute revendication, ce que l'époux a accepté. Les raisons de s'en prendre à elle par la suite sont obscures. S'agissant de l'attestation de la sage-femme censée démontrer un saignement anormal en raison d'un rapport sexuel, elle n'a pas de valeur probante, dès lors qu'elle a été rédigée le 10 octobre 2015, soit trois ans après la visite médicale. Il ne s'agit donc pas d'un document établi par la personne qui a pris en charge la recourante et dans les conditions décrites, comme l'aurait attesté un document rédigé au moment des faits. Dite attestation mentionne une grossesse à terme de huit semaines, ce qui présagerait une naissance en octobre 2012, la visite médicale ayant eu lieu en août 2012. Cette interprétation est renforcée par la durée de repos de deux mois prescrite, soit jusqu'à la naissance prévue. Or, l'enfant étant né en (...), ce document n'est pas compatible avec les affirmations des intéressés. L'argumentation selon laquelle il s'agit d'un malentendu dû à une mauvaise traduction ne convainc pas puisqu'ils ont fourni eux-mêmes cette attestation et sa traduction. De surcroit, si les intéressés avaient été réellement recherchés, ils n'auraient pas pu quitter l'Iran grâce à leurs passeports, munis de visas italiens. L'enquête a démontré, d'une part, que les photocopies des passeports transmises au SEM correspondaient à des documents authentiques, délivrés à E._______ F._______ et à G._______ H._______ et, d'autre part, que les actes de naissance produits avaient subi des manipulations concernant non seulement les prénoms (A._______ et B._______ en lieu et place de E._______ et G._______), mais encore le nom de famille de la recourante (H._______ modifié en B._______). Enfin, n'apparaît pas crédible non plus l'affirmation selon laquelle le passeur aurait aidé les intéressés à venir en Suisse, leur donnant même des conseils au cours de leur procédure d'asile et contractant à son nom un abonnement « Swisscom » en leur faveur (cf. annexe n° 7 du dossier), alors
que, dans le même temps, il aurait collaboré avec les autorités iraniennes et, notamment, l'ex-mari de la recourante (cf. acte de recours, art. 7 à 10, p. 5 s.).
6.
Les motifs antérieurs au départ du pays d'origine n'étant pas crédibles dans la mesure où les recourants ont inventé de toute pièce ceux invoqués en première instance et où ceux apparus en instance de recours ne remplissent pas les conditions de vraisemblance de l'art. 7

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
7.
7.1 Il reste à examiner si, en raison de la conversion des recourants à la communauté des Baha'is, intervenue en Suisse, la crainte des intéressés d'être exposés à de sérieux préjudices en cas de renvoi en Iran pour des motifs subjectifs postérieurs à leur départ est fondée au sens de l'art. 3

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
7.2 Celui qui se prévaut d'un risque de persécution dans son pays d'origine ou de provenance, engendré uniquement par son départ de ce pays ou par son comportement postérieur audit départ, fait valoir des motifs subjectifs survenus après la fuite, au sens de l'art. 54

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 54 Motivi soggettivi insorti dopo la fuga - Non è concesso asilo al richiedente che è divenuto rifugiato ai sensi dell'articolo 3 soltanto con la partenza dal Paese d'origine o di provenienza oppure in ragione del comportamento dopo la partenza. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
7.3 En l'occurrence, il est établi à satisfaction de droit que les recourants ont adhéré à la communauté baha'ie en (...) 2016. Au vu des documents produits les 21 avril, 1er et 28 juillet, 10 août, 23 novembre et 7 décembre 2016, le Tribunal ne peut pas exclure le risque que cette conversion et les activités des intéressés au sein de la communauté en question ne soient parvenues à la connaissance des autorités iraniennes.
7.4 Dans l'ATAF 2009/28, le Tribunal a examiné la situation des minorités religieuses en Iran, dont celle des membres de la communauté baha'ie (cf. consid. 7.3.2.2). Non seulement, ceux-ci ne sont pas officiellement reconnus comme une minorité religieuse, contrairement aux chrétiens, aux juifs et aux zoroastriens, mais encore, la communauté baha'ie est considérée comme une hérésie par le clergé chiite. Ses membres sont soumis quotidiennement à toutes sortes de répressions étatiques (par exemple, expropriation, arrestation arbitraire, campagne haineuse dans les médias). Selon la pratique suisse en matière d'asile, les Baha'is sont soumis à une persécution collective (cf. WALTER KÄLIN, Grundriss des Asylverfahrens, Basel/Frankfurt a. M. 1990, p. 78 ; jugement de la Commission suisse de recours en matière d'asile (CRA) du 14 novembre 1997 dans la cause S. C.G.A., Nigéria). Leur situation ne s'est pas améliorée actuellement (cf. https://www.bic.org/focus-areas/situation-iranian-bahais/current-situation#ZZOLPLU6toTArrli.97; « situation of human rights in the Islamic Republic of Iran », Report of the Secretary-General of United Nations du 6 septembre 2016, H, p. 15 à 17 ; http://www.ohchr.org/EN/Countries/AsiaRegion/Pages/IRIndex.aspx, consulté le 22 novembre 2016). Récemment, même la fille d'un ayatollah a connu des problèmes suite à sa rencontre avec une représentante de la communauté baha'ie (cf. http://www.nytimes.com/2016/05/19/world/middleeast/iran-bahais-kamalabadi-hashemi-meeting.html?_r=0, consulté le 22 décembre 2016).
7.5 Dans ces circonstances, les intéressés peuvent légitimement craindre de sérieux préjudices en cas de retour en Iran. Leur crainte est ainsi fondée au sens de l'art. 3

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.263 |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 5 Divieto di respingimento - 1 Nessuno può essere costretto in alcun modo a recarsi in un Paese dove la sua vita, la sua integrità fisica o la sua libertà sarebbero minacciate per uno dei motivi menzionati nell'articolo 3 capoverso 1, o dal quale rischierebbe d'essere costretto a recarsi in un Paese di tal genere. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 54 Motivi soggettivi insorti dopo la fuga - Non è concesso asilo al richiedente che è divenuto rifugiato ai sensi dell'articolo 3 soltanto con la partenza dal Paese d'origine o di provenienza oppure in ragione del comportamento dopo la partenza. |
8.
Le recours doit donc être partiellement admis, les chiffres 1, 4 et 5 de la décision entreprise annulés, le SEM étant invité à reconnaître la qualité de réfugié des intéressés et à les mettre au bénéfice d'une admission provisoire pour cause d'illicéité de l'exécution du renvoi.
9.
Les recourants ayant partiellement succombé, des frais réduits de procédure sont mis à leur charge, conformément aux art. 63 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
10.
Dans la mesure où les recourants obtiennent partiellement gain de cause, ils peuvent prétendre à des dépens réduits (cf. art. 7 al. 2

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
(dispositif page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours en matière d'asile et sur le principe du renvoi est rejeté.
2.
Le recours, en tant qu'il porte sur la reconnaissance de la qualité de réfugié et l'exécution du renvoi, est admis.
3.
Les points 1, 4 et 5 du dispositif de la décision du 28 août 2015 sont annulés, le SEM étant invité à reconnaître la qualité de réfugié des recourants et à prononcer leur admission provisoire.
4.
Les frais réduits de procédure d'un montant de 600 francs, sont mis à la charge des recourants. Ils sont prélevés sur l'avance de même montant déjà versée le 7 octobre 2015.
5.
Le SEM versera aux recourants le montant de 500 francs à titre de dépens.
6.
Le présent arrêt est adressé aux recourants, au SEM et à l'autorité cantonale.
Le président du collège : Le greffier :
Gérard Scherrer Michel Jaccottet
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